• 1) Le veganisme est une manière de consommer qui refuse l'exploitation des animaux qui sont des êtres sensibles, dans tous les domaines qui élèvent les animaux en vue de leur utilisation par et pour l'humain :

        - L'alimentation en optant pour le végétalisme : sans chaire animale, ni sous-produits animaux. 98% des animaux exploités dans le monde le sont pour l'alimentation. Cela représente des centaines de milliards d'animaux tués chaque année pour la viande, le poisson, le lait, les oeufs, dont on peut se passer. Commencer par le végétarisme est déjà une excellente chose !

        - L'habillement en ne consommant ni cuir, fourrure, laine, angora, soie, plumes...

        - Les élevages d'animaux domestiques en choisissant l'adoption plutôt que l'achat d'un animal

        - Le divertissement, en appelant au boycott des parcs aquatiques, zoo, cirques, corrida, etc

        - L'expérimentation animale ainsi que la vivisection, ce qui implique de ne consommer que des produits non-testés sur les animaux du début à la fin de la ligne de production, des ingrédients aux produits finis pour les cosmétiques, produits d'entretien, etc.


    2) C'est un boycott qui vise à libérer les animaux de la cruauté humaine, à ce qu'ils puissent vivre uniquement pour eux-mêmes et non pas par l'utilité qu'ils peuvent représenter pour l'homme. Un animal n'est pas un objet, il ne "sert" pas à quelque chose, c'est un être sensible pris avec nous dans cette formidable aventure qu'est la vie.

    3) Le veganisme se positionne à l'opposé du spécisme, qui est une discrimination au même titre que le racisme ou le sexisme, basée sur l'espèce. Nous sommes tous ou avons tous été spécistes, mais on peut changer en prenant conscience de nos contradictions !

    Le spécisme illustré

    Plusieurs exemples illustrent ce qu'est le spécisme :

       - Caresser son chat et manger une blanquette de veau. Pourquoi mange-t-on le veau et pas le chat ? Les animaux d'élevages sont tout aussi affectueux, sensibles, et méritent tous autant la bonté de l'homme que les animaux domestiques.

       - Estimer que l'homme est l'animal qui doit dominer tous les autres de par sa force, son "évolution" et son intelligence supérieure. Mais notre conscience humaine devrait nous apprendre à étendre notre compassion aux plus faibles et aux innocents que sont les animaux, mais pas seulement !

    4) Le veganisme ne vise pas la perfection. En effet il est impossible de consommer vegan à 100% tant les produits animaux sont présents partout, même là où on ne les soupçonne pas. Aussi, on exploite tellement les animaux dans des domaines si divers qu'il est impossible de penser vivre sans leur faire de mal. La présence de l'homme sur Terre est déjà une violence pour les animaux dont on structure les habitats, les milieux naturels, etc.
    Il y a des matières animales dans le papier, la colle des semelles des chaussures, les pesticides tuent les animaux et toutes les encres sont testées.
    Malheureusement nous n'avons aucune emprise là-dessus, le but est de faire de son mieux et le moins de mal possible.

    > Le veganisme revendique donc la libération animale et l'anti-spécisme. De par nos habitudes de consommation et la loi de l'offre et la demande, nous pouvons faire le choix de la non-cruauté dans la mesure du possible pour que les choses changent. Incarnons le changement que l'on veut voir dans le monde, car ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.

    Ce n'est pas le veganisme qui est extrême, c'est ce que subissent les animaux qui l'est ! Alors battons-nous pour eux, soyons la voix qui leur manque.

    Qu'est-ce que le veganisme et l'anti-spécisme ?


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